Willa K. Layton
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Date d'inscription : 19/04/2009
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Localisation : Thistle
Passeport.
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![Le soleil brille aujourd'hui. [Reese] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | | Sujet: Le soleil brille aujourd''hui. [Reese] Jeu 21 Mai - 14:39 | |
| «Quelle belle journée qu'aujourd'hui. Tout est parfait. Le ciel est bleu juste ce qu'il faut, le soleil est à son zénith. Il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. Le vent souffle légèrement. Tout est silencieux. Et même sans ouïe, je peux le sentir. Tout est tellement immobile. Je ne vois aucun mouvement. C'est assez étrange en réalité. On dirait que le village est au repos. Qu'il attend la fraicheur de la soirée pour se réveiller, lentement. Pourtant, le village est très actif. Les couples se promènent dans les rues ensoleilées. Les adultes travaillent chez eux, ou en dehors. Mais tout reste calme.» songea Willa.
En effet, pas le moindre mouvement dans le village. Tout était inerte, comme fixé par les rayons du soleil. Willa rejeta sa tête en arrière, inondant son visage de clarté. Dans sa main, une feuille blanche, qui attendait d'être noircie. Sur ses genoux, un crayon, à la mine intacte, qui attendait d'être usé.
Soudain, lentement, comme au réveil d'un songe, une silhouette se dessina au coin de la rue. Willa la devina à son ombre qui vint doucement se poser sur son visage. Alors elle réouvrit les yeux, profitant encore quelques instants de son agréable léthargie. Reese se tenait devant-elle.
Aussitôt, Willa se leva, les bras tendus vers elle. Elle déposa un baiser sur sa joue pour la saluer.
«Il fait beau aujourd'hui Reese. Le ciel est très très bleu, comme une tache de peinture. On dirait la mer, sauf qu'on la voit par le bas. C'est immense Reese, on se sent minuscule. Tiens, un nuage. Il a l'air triste, tout seul, au milieu de tout ce bleu. Il bouge lentement. Il vient cacher le soleil un peu. Le soleil brille beaucoup aujourd'hui. On dirait qu'il nous témoigne son bonheur. Ses miliers de rayons viennent se poser sur les maisons du village, et sur ton visage Reese. Sens sa chaleur.»
Willa poussait doucement les cheveux de Reese vers l'arrière. Elles avaient toujours communiqué ainsi, Willa décrivant le ciel, les arbres, les maisons, et Reese lui décrivant les sons qui lui parvenaient. Elles avaient toujours marché ainsi, ne se souciant pas de l'avis des gens, qui murmuraient des critiques, ou qui les regardait de travers. Cet échange était comme un rituel, un automatisme. | |
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