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 Eden Skye Hill; I think you don't know me well...

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Eden S. Hill
    You can't fight the truth, Eden.

Eden S. Hill


Messages : 46
Date d'inscription : 17/02/2009

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Eden Skye Hill; I think you don't know me well... Empty
MessageSujet: Eden Skye Hill; I think you don't know me well...   Eden Skye Hill; I think you don't know me well... EmptyMer 25 Fév - 18:01

Eden Skye Hill; I think you don't know me well... Cherry_kiss_red-nr1-2




    *{ Me and my character .


    Mon prénom est Eden, le second est Skye.
    Si il vous vient le désir de communiquer avec moi, d'une façon ou d'une autre, il serait préférable que vous n'en choisissez qu'un a la fois. Mon nom de famille, des plus communs, "Hill", à été choisi par la directrice de l'orphelinat où j'ai été déposée peu après ma naissance. Je suis née un 7 Novembre, de l'année 1988. J'habitais autrefois une petite cabane, située dans une forêt en Arizona.




    *{ All in me .


    Dortoir de l’orphelinat .



    « La pièce était plongée dans la pénombre. Tout était silencieux, à part quelques respirations régulières qui témoignaient la présence des autres. Et pourtant, Eden était seule. Toutes étaient allongées sur le sol, presque entassées. Pauvres choses. C’était les seuls mots qui vous venaient à l’esprit en les regardant. Mais on ne pouvait rien pour elles. De toutes façons, peu étaient ceux qui éprouvaient de la compassion pour elles. Pauvres choses. Eden respirait le plus silencieusement possible, elle ne voulait pas se faire remarquer. Elle se retourna dans sa couverture et ferma les yeux. Un, deux, trois, quatre. La femme qui était censée surveiller les orphelines faisait les cent pas, ses talons résonnant sur le carrelage. Eden n’avait rien mangé, comme d’habitude. Son estomac soupira. Un, deux, trois, quatre. Elle n’arriverais jamais a dormir. Un, deux, trois, quatre.
    Elle se prit la tête dans les mains. Personne ne semblait avoir entendu le cri qu’elle avait poussé, sauf elle-même, évidemment. Sauf qu’elle avait déjà été sujette a diverses hallucinations. Tous la voyaient différemment, barje, pour la plupart. Elle était différente parmi les différents, ceux pour qui la vie ne serait jamais pareille que pour les autres enfants. Eden s’était endormie. La pièce s’assombrit encore. , jusqu’à devenir entièrement noire, et plus rien ne bougea. Le sommeil. Un sommeil plutôt étrange, pour Eden. Un sommeil où elle se télé portait dans l’inconnu. Le futur ? Peut-être bien. Elle avait un plein contrôle d’elle-même et pouvait se balader a sa guise dans l’orphelinat, sauf qu’elle avait quelque chose a faire.

    Une jeune femme avance. Elle porte une robe verte et une ceinture brune, assortie à son serre tête; son visage est masqué par ses cheveux blonds.
    -Allons y. Dit-elle
    Une petite rousse lui obéit, sans oser l’affronter du regard.
    -Voulez vous la rebaptiser ?
    La jeune femme hésita un instant puis répondit.
    -Non, elle a dut s’habituer à son prénom, maintenant.
    Elle prit la main de la petite fille qui souriait, à présent. Mais son sourire était hypocrite, plein de dents avides de mordre.

    ~ ~ ~

    Plusieurs voix se mélangeaient dans l’esprit d’Eden, elle était dans un état plus proche de la réalité que du rêve et se réveillait peu a peu. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, quelques filles étaient penchées sur elle, un vague sourire flottant sur les lèvres de leurs visages impatients.
    -Euh, Eden… Commença l’une d’elles, hésitante.
    Eden se redressa sur un coude et plissa les yeux. La lumière éblouissante provoqua même le débordement de quelques larmes qu’elle chassa du revers de la main. Presque toutes les filles du dortoir regardaient dans sa direction, et elle savait exactement ce que cela signifiait; elle avait encore parlé.
    -Putain. Cracha-elle entre ses dents.
    Les autres visages parurent soudain gênés, mais la jeune fille qui lui avait adressé la parole reprit.
    -Bon, tu dois sûrement pas ignorer que cette nuit, tu as… encore marmonné dans ton sommeil, alors, bon… Qui part ?
    Il y eu un silence qui déplut sûrement à certaines, ce silence pesant qu’Eden adorait faire durer rien que pour voir les autres filles se crisper peu a peu. Néanmoins, elle ne le fit pas durer.
    -Grace. Lâcha-elle enfin.
    Au fond du dortoir, des sanglots se firent entendre, personne ne doutait de leur provenance, c’est pourquoi personne ne s’attarda à dire quoi que ce soit. Du silence. Encore et toujours du silence. Pas total, à cause des pleurs de la jeune Grace. Très vite, ceux qui s’étaient rassemblés autour d’Eden allèrent former une masse compacte autour de Grace et tentèrent de la consoler. Eden se releva et alla s’asseoir dans le coin à l’opposé de celui où la petite rouquine s’était assise.
    Toutes avaient déjà vécu cet instant de silence et d’attente, bien que personne n’osait jamais l’insinuer. Attendre que la directrice de l’orphelinat en personne ne fasse irruption dans la pièce, suivie d’une femme ou d’un homme et appelant une des orphelines. Puis l’instant tant redouté vint, la pauvre Grace se recroquevilla sur elle-même et n’osa pas regarder les nouveaux venus. C’était comme une fin, pour elle. C’était ce qu’elle s’était mise dans la tête. Une fin comblée d’un vide immense, que certains appelaient « renaissance ». Naître encore, c’était stupide. Mais il y avait déjà eu tant d’autres stupidités de ce genre auxquelles elles avaient déjà fait face…


    Les départs s’enchaînèrent, mais il n’y eu presque aucune arrivée; les abandons devenaient de moins en moins fréquents, à moins que ce ne soient les naissances. Pourtant, il y eu quand même deux nouvelles venues. Elles furent accueillies avec scepticisme, mais certaines filles se montrèrent se montrèrent plus aimables, essayant d’engager la conversation plutôt que la fuir. Comme Eden. C’était un des rôles qu’on lui avait attribué: sympathiser avec les nouvelles pour qu’elles acceptent mieux de… On n’en parlait jamais. Seulement, le moment était venu de leur faire passer l’étape de l’acceptation dans l’orphelinat.

    Elles s’appelaient Katie et Violet, la seconde était plus âgée et confiante que la première, tandis qu’elle était toute frêle. Elle avait eu assez de mal à s’adapter à la vie de l’orphelinat, pas car elle était différente, non, plutôt qu’elle n’osait pas aller vers les autres. C’était courant et ce genre de filles là finissaient toutes toujours par partir les premières. En revanche, Violet était plus souriante, et ne bronchait pas lorsqu’on lui demandait de faire quelque chose. Bizarrement, Eden commençait a l’apprécier.
    L’horloge sonne. Dans quelques secondes, il sera 20h.
    Le rituel de passage peut enfin commencer.


    Les deux jeunes filles ne savaient pas ce qui les attendaient. On ne leur disait jamais, leurs réactions étaient trop imprévisibles. Pourtant, elles sentaient bien la tension que toutes partageaient peser dans l’air. Cela devait déjà faire 10 minutes. Tous se regroupèrent au milieu de la salle, Eden prit place au centre et inspira.
    -Vous n’avez pas choisi d’atterrir ici, cela fait 5 jours, vous avez su a peu près vous fondre dans la masse des autres orphelines et vous êtes efforcées de ne pas paraître trop différentes. Vous le savez, vous n’allez sûrement pas partir bientôt, mais sachez qu’il faudra…
    Elle déglutit.
    -Supporter un certain… une sorte d’épreuve.
    Katie baissa la tête mais Violet se contenta d’hausser un sourcil.
    -Vous allez voir, reprit Eden. Qui commence ?
    Comme tous s’y attendaient, Katie recula d’un pas, et Violet se contenta d’avancer vers Eden. Cette dernière lui adressa un sourire triste.
    -Les autres, vous n’êtes pas obligées d’y assister.
    Ce fut un soulagement général. Eden ne leur laissait pas toujours le choix. Quelques filles s’en allèrent retrouver leurs lits et retournèrent a leurs occupations.
    -Qu’est-ce que je dois faire ? Murmura Violet.
    -Assieds toi et déboutonne ta chemise, s‘il te plait. Lui répondit Eden.
    Elle obtempéra, s’asseyant sur le petit tabouret en bois qu’Eden lui avait indiqué, puis entreprit le déboutonnage de sa chemise. Lorsque ce fut fini, Eden lui enleva une manche et lui demanda de la tenir, puis elle sortit de sa poche un petit canif. La lame n’était pas rouillée, malgré les nombreuses peaux qu’elle avait du entailler, et le tranchant était toujours aussi parfait.
    -Ça va faire mal. Lui confia Eden. Ne bouge pas.
    Les quelques filles qui étaient restées dans le but de soutenir Violet se mordirent tour a tour la lèvre.
    La douleur était intense, dès que la lame entra en contact avec la peau de l’omoplate de la jeune fille, c’est la seule chose qu’elle pouvait ressentir. Violet ne pleurait pas. Certains auraient pu penser qu’elle se retenait pour que son image de jeune fille compréhensive toujours souriante ne change pas, mais tous étaient persuadés qu’elle finirait par flancher. Et pourtant, elle tenait bon, serrant les dents à chaque fois qu’Eden traçait une courbe sur sa peau. Le bruit du sang coulant goutte a goutte sur le sol était extrêmement stressant. Mais plus encore que tout cela, c’était l’absence de cris dans la salle, redevenue silencieuse. »



    *{ Behind the computer .

    Prénom : Camille.
    Age [ facultatif ] : 12 ans.
    Personnalité de l'avatar : Nikki Reed (L)
    Code du règlement : Validé par moi meme.
    Fréquence de connexion [ sur 7 ]: 7/7, bien sur.



Dernière édition par Eden S. Hill le Dim 26 Avr - 19:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Eden Skye Hill; I think you don't know me well...   Eden Skye Hill; I think you don't know me well... EmptyVen 24 Avr - 19:45

Eden Hill .


« Nous étions perdues. Enfin, moi, surtout. On ne distinguait plus rien, tellement il faisait noir. Un noir total. Qu’allaient t-ils nous faire ? Nous asphyxier en propageant certains gaz toxiques dans la pièce ? Ce n’était même pas une pièce, peut être une cellule, comme en prison. Il n’y avait même pas de barreaux, juste une porte en acier et quatre murs de pierre. Nous étions perdues.
Pauvre Katie.
Elle était trop jeune pour finir ainsi, j’ai été imprudente. Complètement imprudente. Je me disais bien que ce rituel finirait par mal tourner; je n’avais pas mesuré le risque qu’il représentait. Quelle idiotie. J’avais toujours mon canif dans la poche, je n’osais même plus le toucher, d’ailleurs, j’ai essayé en vain de faire partir le sang de Katie de la lame, mais il reste toujours une tache que je n’arrive pas à enlever. Comme par hasard.
Pauvre Katie.
Je la vois encore trembler sur le tabouret, hurler à la première ligne rouge vif tracée dans sa chair, hurler au contact de son propre sang coulant sur sa peau pâle. Puis j’enfonçai tant bien que mal mon couteau, essayant tout de même de faire ce que j’avais a faire, mais, j’essayais quand même de ne pas la faire trop souffrir. Mais elle continue de crier, et ce sont ces mêmes cris qui résonnent encore dans ma tête, sans que je parvienne a les chasser.
C’était involontaire, totalement involontaire.
Et c’est cela que Violet m’a également assuré, c’était un accident. Mais je n’arrive pas a m’hotter de l’esprit que tout est de ma faute, pourtant, c’était involontaire. Oh, Eden, qu’as-tu fait ?
Je tremblais. Je revois Katie vaciller sur sa chaise, en sueur; elle a mal. Je continuai de faire couler son sang, je devais arrêter. Mais je ne pouvais pas. Puis le moment fatal: Katie se redresse, brusquement, et fait un mouvement en arrière, le couteau se plantant entre les côtes de sa cage thoracique, puis continuant son chemin vers le cœur. Je revois ma main maculée de sang. Katie tombe a terre. Je ne sais pas quoi faire, tout le monde est horrifié.
Pauvre Katie.
Puis les autres nettoient le sang qui recouvrent la peau de Katie, mais il est trop tard. Le personnel de l’orphelinat arrive pour le couvre feu, et remarquent le cadavre de la petite fille.

La main de Violet glisse sur mon épaule, puis elle entreprends de me serrer contre elle.
-Violet…
Ses lèvres se posent sur mon cou.
-Violet…
Je me fige, je ne sais plus ce dont j’ai envie. Ce n’est ni l’endroit, ni le moment. Les lèvres de la jeune fille embrassèrent ma nuque et remontent vers mon menton, je m’écarte. Je n’ose pas m’imaginer son visage en cet instant, ce serait trop dur. Violet essaie de me remonter le moral comme elle peut, je sais ce dont elle a envie, je sais qu’elle éprouve du désir pour moi. Je ne sais pas ce que je veux. J’aurais voulu qu’elle ne me rencontre jamais, me laissant me morfondre dans ma solitude. J’aurais voulu rester cette espèce d’asociale que personne n’ose froisser et que tout le monde admire sans savoir ce qu’elle est. Pourtant, je n’ai jamais réussi a cacher mon affection pour Violet, et tel est mon problème.
Elle avance a nouveau vers moi, et approche une main hésitante de mon visage. Combien de temps puis-je résister a ça ?
-S’il te plait, Violet…la suppliais-je.
Elle approche son visage du mien. J’ai envie de réduire a néant la distance qui sépare nos lèvres, mais je ne veux pas le reconnaître. Stop. Je me relève et vais m’asseoir dans le coin opposé de celui où je me trouve, me prenant les pieds dans les corps des autres filles allongées, à l’occasion.
Nous sommes quelque part, dans les sous sols d’un village pommé en Arizona, enfermées par les tarés qui tiennent l’orphelinat quand ils ont découvert ce que la petite Katie avait subi. »


Journal intime de Aisha Hopkins.


« Nous ne pouvions pas dénoncer Eden, après ce qu’elle a fait pour nous. Et pourtant, je suis certaine qu’elle éprouvait de la culpabilité pour ce qu’elle avait fait, surtout que c’était un peu de sa faute a elle si nous sommes toutes dans cette situation. Enfin, de toutes façons c’est trop tard. Lorsqu’ils sont venus nous poser des questions, elle s’est dénoncée et ils l’ont emmenée. Que faire ? Si seulement j’avais une réponse… »

« Ils sont revenus, une heure après avoir emmené Eden. Nous ne savions pas ce qui lui était arrivé, mais vu ce qui c’est passé pour une fille qui a tenté de forcer le passage… Nous n’avions pas osé tenter quoi que ce soit. Donc après, ils ont appelé Violet. Elle pleurait. Puis, ils l’ont emmenée aussi, de la même façon qu’Eden. Pourquoi ? Voilà encore une question dont je n’ai pas la réponse, je n’y comprends rien du tout. »

« Nous avons dormi dans cette « cellule » toute la nuit, enfin, quand je dis dormi, c’est assez mal formulé, en fait, nous avons plutôt « passé la nuit » ici. C’était impossible de dormir. Déjà, nous stressions en pensant à ce qui allait nous arriver, et puis, Eden hurlait. Elle devait avoir ses raisons, elle ne bronchait jamais, alors pourquoi irait t-elle crier pour n’importe quelle petite raison ? La battent t-ils ? Oh, pauvre Eden, si seulement nous pouvions l’aider… »

« Les cris ont cessé quelques heures après ce qui devait être le matin. Je crois réellement qu’Eden a réussi à s’en sortir. C’est une brave fille, elle a pourtant dû endurer toutes sortes de choses que nous ignorons. Mais, la possibilité qu’elle soit morte n’est également pas écartable. J’espère en tous cas qu’elle a pu s’enfuir, je sais désormais qu’elle ne peut plus rien pour nous. »

Une jeune fille marche sur la route, sous le soleil étouffant du midi. Ses habits sont déchirés a certains endroits. Elle a l’air fatiguée. Et pourtant, elle reprends sa marche.

Eden .


« Violet… Si seulement nous avions eu plus de temps… Pourquoi a-t-il fallu que je te rencontre ? Tu aurais pu avoir une belle vie, je n’aurais pas affecté celle-ci… Je n’aurais jamais pensé que ça finirait comme ça, ce n’étais pas possible. Je pleure, et ne cherche même plus a essuyer les larmes qui humidifient mon visage. On ne devrait pas avoir le droit de détruire psychologiquement un humain comme ça, je crois même que l’on en a pas le droit. Si seulement ils pouvaient souffrir autant qu’ils m’ont fait souffrir… »

Quelques heures avant;


« -Ed…en.
Violet respire a petit coups, elle passe sa main dans mes cheveux, puis la baisse en remarquant que ses muscles ne peuvent pas supporter un tel effort. Mes larmes tombent sur le corps de Violet, que puis-je pour elle ? Est-elle réellement perdue ? Je persiste a croire que non. Je n’y ai pas été fort, pourtant. On m’a obligée a passer mon couteau entre ses côtes comme je l’ai fait pour Katie, j’ai essayé de résister, mais on m’a fouettée, frappée de partout. Si jamais cela n’avait tenu qu’a ça, j’aurais même pu mourir, si on avait épargné Violet, mais ils ont mis la lame dans mes mains, ont tué une fille de l’orphelinat devant mes yeux, et ont menacé de faire la même chose, et puis… Malgré mes résistances, ils ont prit ma main et l’ont forcée a guider le couteau vers le corps de Violet, l’entailler. Elle va mourir, c’est une certitude. Mais je ne veux pas y penser. Est-ce vraiment moi qui l’ai tuée ? Le fait que le couteau ai été dans ma main faisait t-elle le meurtre ? Sûrement pas… C’est pourtant de ma faute qu’elle soit en train de mourir, c’est moi qui aurait dû faire plus attention avec Katie. Comment ont-ils su ce que Violet représentais a mes yeux ? Comment… Je devrais faire taire la voix de ma conscience. Qu’est-ce que Violet aurait voulu, en cet instant, quelles auraient été ses dernières volontés ? Je ne le sais que trop bien. J’approchais lentement mon visage de celui de Violet, et pose mes lèvres sur les siennes. Elle réagit, c’est d’ailleurs tout ce qu’elle peut faire, et m’embrasse a son tour. Puis elle mourut. Je relève la tête et caresse la joue de son corps inerte. La porte s’ouvre sur une des personnes responsables de ce massacre, je m’y étais préparée, j’attrape mon couteau et saute sur elle, le plantant en plein dans la gorge. La voie est libre. »

Cabane perdue; Arizona.


« Cela doit bien faire quatre ans que j’ai trouvé refuge ici, lorsque j’ai débarqué, seule, assoiffée & affamée, une vieille dame m’a accueillie dans son modeste habitat, perdu au fin fond d’une forêt d’Arizona. Oh, bien sur, ce n’est pas de tout repos, elle est… étrange. En fait, elle prends des cachets pour lutter contre sa schizophrénie, sinon, elle devient bizarre, elle tombe dans une espèce de transe et puis, je l’ai déjà vue approcher de moi avec un fusil de chasse - non chargé - à la main, puis me menaçant, enfin, bref, c’est une pauvre femme, il ne faut pas s’en faire pour elle, surtout qu’elle a la bienveillance de me loger chez elle. D’ailleurs, nous avons conclu un marché qui me plait bien: Je ne lui dis rien sur moi, et elle ne me dis rien sur elle. Comme ça, nous vivons tranquillement en essayant d’oublier nos malheurs. »

« C’est un matin comme les autres; je vais me préparer le petit déjeuner, les croissants sont déjà à table, ainsi que d’autres viennoiseries: La vieille femme qui me loge à pris la peine d’aller en chercher en ville, elle a dût déjà partir à son épicerie. Comme tous les jours. Je m’assis sur ma chaise, elle n’est plus vraiment très stable, je me servis un verre de jus d’orange, - j’ai besoin de quelque chose de frais, le matin - et mordis dans un pain au chocolat, lorsque je le finis, je lavai mon verre, nettoyai la table, puis, allai me laver. Comme d’habitude. Puis je sortis de la douche, m’habillai, et, après avoir lassé mes chaussures et hissé mon sac sur mon épaule, je sortis… Et poussais un hurlement déchirant. »

Dialogue entre Harriet Julia Herman & une cliente - Épicerie.


« - Et voilà vos 10 dollars !
Mme Travis avança une main tremblante vers le billet que lui tendait l’épicière, puis le prit et le remit dans son porte monnaie.
-Merci… Elle sourit. Comment allez vous ? Votre cas s’est t-il arrangé où votre psychologue persiste a vous faire prendre ces cachets ?
-Ma foi, non, malheureusement. Lui répondit Mme Herman. D’ailleurs, je les oublie souvent, ces cachets, heureusement que la petite Eden me rappelle de les prendre, une brave petite…
-Tiens, d’ailleurs, qu’en est il de cette chère Eden ?
Mme Herman eut un sourire las.
-Oh, elle est partie hier matin. Lorsque je suis sortie pour aller travailler, elle dormait encore, mais il y avait 3 cadavres devant chez moi, deux filles assez jeunes et un homme d’âge mur.
Mme Travis parut horrifiée.
-Et puis, le soir… reprit t-elle. Envolée. Personne dans la maison, disparue. Ses affaires aussi, elle a dût partir. Je m’y attendais, ne connaissant rien de son passé… Ah, ses jeunes, ils ne tiennent pas en place !
- Ça… Enfin, bon, au revoir, bonne journée Mme Herman ! »

Sur la route, une jeune fille marche, fuyant son passé. Elle modifie la trajectoire de ses pas et les guide vers la forêt qui longe la route, l’expression indéchiffrable.
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